La Liberté

Roger Federer en avance sur le plan de sa saison

Publié le 21.03.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Tennis »   «Le plan n’était pas de gagner l’Australie et Indian Wells. Le plan était de figurer dans le top 8 de l’ATP avant Wimbledon...» Roger Federer en convient après son sacre dans le désert californien, où il a dominé Stan Wawrinka 7-5 6-4 dimanche en finale pour conquérir son 90e titre sur le circuit principal: ses plans, il doit les revoir. «Les objectifs ne sont désormais plus les mêmes après ce début d’année», poursuit celui qui est devenu dimanche en Californie le vainqueur le plus âgé d’un Masters 1000 et qui est désormais classé No 6 mondial. «Je vais devoir réfléchir sur mon calendrier pour la saison sur terre battue. Le but n’est pas de jouer un tournoi juste pour le jouer, de faire une faveur aux gens sans envie réelle...»

Cette place de No 1 mondial est sans doute devenue l’un des nouveaux objectifs dont il parle. «Mais comme je ne vais pas beaucoup jouer, il me faudra certainement une autre victoire dans un tournoi du grand chelem pour l’obtenir», glissait-il avant la finale, sa première remportée face à un Romand après celles perdues en 2000 à Marseille face à Marc Rosset et en 2014 à Monte-Carlo face à Stan Wawrinka. Classé à la 17e place en début d’année, Roger Federer figure virtuellement au 4e rang du classement technique si l’on retranche à ses rivaux les points obtenus l’an dernier dans le Masters 1000 de Miami, à 1390 points de Stan Wawrinka. Vainqueur pour la troisième fois du premier grand chelem et du premier Masters 1000 d’une saison (après 2004 et 2006), il pointe en tête de la Race, le classement 2017.

Le Bâlois estime que sa victoire dimanche face à Stan Wawrinka est due à sa plus grande fraîcheur physique. «Stan s’est énormément battu lors de ses rencontres contre Nishioka et Thiem, explique-t-il. Pour ma part, j’ai abordé cette finale avec la bonne intensité. J’ai évolué dans le même registre que lors des matches précédents. J’étais prêt. Maintenant, je vais couper quelques jours avant Miami. Je sais combien il est dur d’enchaîner Indian Wells et Miami.»

Vainqueur de 47 des 48 jeux de service qu’il a dû négocier en Californie, Roger Federer partira néanmoins favori en Floride en l’absence notamment des deux premiers mondiaux, Andy Murray et Novak Djokovic, qui sont respectivement 10e et 18e de la Race. Le niveau de jeu affiché à Melbourne et à Indian Wells, où Stan Wawrinka fut le seul à lui prendre son service, lui autorise vraiment tous les espoirs. «Mon parcours de rêve se poursuit depuis mon retour. Je n’ai pas remporté de titre l’an dernier. Le contraste est saisissant. Mais les sensations sont extraordinaires», explique encore le Bâlois.

A bientôt 32 ans, Stan Wawrinka se laisse pour sa part toujours autant gagner par les émotions. Il n’a, ainsi, pas pu masquer ses larmes lors de la cérémonie protocolaire. «C’est une décompression qui arrive après la balle de match, les émotions qui sortent, la déception de perdre une finale, la déception de reperdre un match après une grosse demi-finale contre Roger à Melbourne, explique-t-il. ats

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