Wawrinka ou la force du souvenir
Le Vaudois arrive porte d’Auteuil en manque de confiance. Mais dans un lieu familier où il a déjà gagné
Pierre Salinas, Genève
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Roland-Garros » En tennis plus que dans tout autre sport, la frontière entre l’infiniment grand et l’infiniment petit est ténue. Dans le cas de Stan Wawrinka (ATP 27), elle prendrait la forme d’une slackline sur laquelle le Vaudois de 34 ans se promènerait maladroitement. Fatalement, il tomberait un jour, car nul ne tient indéfiniment sur un fil. Mais de quel côté?
Mercredi, au soir de sa surprenante défaite au 2e tour du Geneva Open, Wawrinka, battu par le Bosnien Damir Dzumhur, a refusé de sombrer dans le mélodrame. Pour résumer le contenu de sa conférence de presse, par ailleurs moins tendue qu’elle aurait pu être, il sait où il en est et ce qu’il lui faut pour revenir à son meilleur niveau. Celui-là même qui lui a permis d’accrocher trois grand chelem à son palmarès. Pour compléter son puzzle, plaid