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Bâle-Ville «pousse» et doute

Au bord du Rhin, le camp de gauche se lézarde un peu, mais devrait se maintenir

Roche veut construire une troisième tour encore plus haute que les deux premières: de quoi nourrir le débat politique sur les bords du Rhin. © DR
Roche veut construire une troisième tour encore plus haute que les deux premières: de quoi nourrir le débat politique sur les bords du Rhin. © DR

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 21.10.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Elections » Après les Jurassiens, au tour des Bâlois de renouveler leur personnel politique cantonal ce dimanche. Avec deux départs au gouvernement, le camp rose-vert joue sa majorité, d’autant plus que la présidente du gouvernement, écologiste, est continuellement sous le feu des critiques. Un observateur de longue date, Daniel Gerny, prévoit toutefois que la stabilité l’emportera. «La droite n’a pas d’idée, et Bâle s’est laissé gagner par la peur de la globalisation, ce qui provoque un réflexe de repli», dit-il.

«Bâle-Ville est en train de perdre ce qui faisait sa spécificité et se suissifie», estime le journaliste de la NZZ. Ce Bâlois suit la politique dans son canton depuis quelques décennies. Mais qu’est-ce que la «spécificité bâloise»? Est-ce le fait que la majorité de gauche au gouvernement a déjà 16 années au compteur? Non, «même si la gauche a très bien travaillé. Mais ce qui est typiquement bâlois est que tant la gauche que la droite ont été longtemps modérées, exp

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