«C'est la santé qui prime»
Ministre de l’Economie, Guy Parmelin parle du sauvetage des entreprises et plaide pour la voie choisie: la stratégie des crédits remboursables. Pour lui, ce n’est pas l’économie qui guide l’action gouvernementale
Yves Genier et Philippe Boeglin
Temps de lecture estimé : 10 minutes
Crise économique » Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, Guy Parmelin fait partie des conseillers fédéraux les plus présents sur le devant de la scène. Logique, le ministre UDC de l’Economie s’emploie à atténuer la crise économique. Entretien avec le Vaudois par téléphone, prescriptions sanitaires obligent.
Pourquoi le Conseil fédéral ne sauve-t-il pas les entreprises à fonds perdu? Ces crédits transitoires endettent les entreprises…
Guy Parmelin: Le Conseil fédéral a été clair. Il a voulu intervenir rapidement pour sauver les petites entreprises et préserver ainsi le tissu économique du pays. Ces structures, souvent saines, ont un besoin urgent de liquidités. Les bénéficiaires savent qu’il s’agit d’un prêt, ce q