Décollage discret des drones
Luc-Olivier Erard
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Bzzz! Ils commencent à bourdonner, les drones. Ces petits engins volants à tout faire, commandés à distance, sont-ils nos futurs couteaux suisses? Ils surveillent l’épandage de produits phytosanitaires. Ils cartographient le Cervin au millimètre. Ils contrôlent l’état de lignes à haute tension, photographient des propriétés à vendre ou filment des paysages inédits. On les voit même pétarader dans des spectacles pyrotechniques. Mais ces pratiques restent marginales. Il y aurait environ 2000 personnes maniant des drones dans le cadre de leur travail en Suisse, selon l’Office fédéral de l’aviation civile.
Dans le domaine des services publics, leur usage n’est pas récent: des drones de l’armée sont utilisés par les gardes-frontière depuis 2006. Mais il y a un secteur où une nouvelle génération d’appareils légers, à hélices multiples et système d’imagerie intégré, fait sa place discrètement en Suisse romande: la police.
Un usage encore limitéPour l’instant, leur usage, encore