L’idée d’exploiter le soleil et le vent dans les déserts d’Afrique du Nord et du Proche-Orient pour alimenter en électricité le continent européen était très séduisante, pour ne pas dire «lumineuse». Pourtant, depuis que le projet a été lancé par la fondation Desertec en 2009, et développé parallèlement par le consortium économique Dii (Desertec initiative industrielle), les nuages se sont accumulés. Dernier en date, la publication d’un rapport de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) qui conclut qu’un soutien direct de la Confédération n’est plus à l’ordre du jour.

L’initiative, imaginée comme un grand réseau transméditerranéen de production et de distribution d’électricité verte, prévoyait que le