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Il a les marchands de données à l’œil

Transparence » Préposé fédéral ad interim, Jean-Philippe Walter reçoit une haute distinction du Conseil de l'Europe.

Le service dans lequel travaille Jean-Philippe Walter compte aujourd’hui une trentaine de personnes. Quand il est arrivé, en 1981, ils étaient quatre ou cinq. © Julien Chavaillaz
Le service dans lequel travaille Jean-Philippe Walter compte aujourd’hui une trentaine de personnes. Quand il est arrivé, en 1981, ils étaient quatre ou cinq. © Julien Chavaillaz

Pierre-André Sieber

Publié le 29.06.2016

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Quand il a poussé la porte du Service de la protection des données en 1981, Jean-Philippe Walter a dû le faire à la force du poignet. A l’époque, l’accès n’était pas doté d’une ouverture automatisée avec digicode. On ne trouvait pas des caméras de surveillance à tous les coins de rue. Les offices fédéraux n’avaient aucun ordinateur. Tout juste des machines à écrire électriques.

C’est le règne du papier, du classeur fédéral et des fiches quand éclate la célèbre affaire éponyme révélant que 900 000 citoyens ont été l’objet d’une surveillance des services de renseignement fédéraux. «Ce scandale a accéléré le traitement de la loi sur la protection des données au parlement», se souvient

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