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«Il est dans notre intérêt de ne pas isoler la Turquie»

La Suisse suit de très près la situation en Turquie. Si Didier Burkhalter soutient le gouvernement légitime et démocratiquement élu, il appele clairement les autorités turques à faire preuve de retenue au niveau des purges qui ont suivi le putsch raté. Les explications d’Yves Rossier, secrétaire d’Etat du DFAE.

Le chef des diplomates suisses estime qu'Ankara «franchirait la ligne rouge» en cas de réactivation de la peine de mort. © Aldo Ellena
Le chef des diplomates suisses estime qu'Ankara «franchirait la ligne rouge» en cas de réactivation de la peine de mort. © Aldo Ellena

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Publié le 26.07.2016

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Environ 50 000 personnes ont été touchées par les purges en Turquie, dont 42 journalistes visés par des mandats d’arrêt. Pourquoi la Suisse ne condamne-t-elle pas cette répression?

Yves Rossier: La Suisse n’est pas restée muette à ce sujet. Au contraire. Les autorités suisses se sont dites très inquiètes pour l’Etat de droit en Turquie. Dans une prise de position, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a insisté sur la nécessité de mener des procédures juridiques de manière juste et impartiale. Permettre à la justice de travailler de manière indépendante est l’un des principes centraux d’un Etat de droit. En tant que membre du Conseil de l’Europe, la Turquie s’est engagée à respecter ces principes constitutionnels.

Vous avez entrepris une démarche diplomatique. En quoi consiste-t-elle?

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