Ils veulent changer les paroles
Marc-Roland Zoellig
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Deux professeurs de l’Université de Fribourg – l’abbé François-Xavier Amherdt, de la Faculté de théologie, et Guido Pedrojetta, professeur de littérature italienne – font partie du jury chargé par la Société suisse d’utilité publique (SSUP) de choisir le nouvel hymne national helvétique. Un concours ouvert à tous, lancé le 1erjanvier 2014, aura notamment pour objectif de lui trouver de nouvelles paroles. Le texte actuel, qu’un journaliste allemand a décrit comme «oscillant entre chant de messe et bulletin météo», n’invite pas vraiment à être entonné avec passion, constate Lukas Niederberger, président de la SSUP.
Le jury, regroupant une trentaine de membres issus des quatre régions linguistiques du pays (dix-huit d’entre eux ont été présentés dans la dernière «Revue» de la SSUP parue hier), se prononcera en automne ou en hiver 2014. La proposition gagnante sera soumise au Conseil fédéral, à qui il sera demandé de remplacer l’ancien hymne. I
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