L’exploit attendu au bout du voyage
Thierry Jacolet et Kessava Packiry
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Il a l’envergure d’un Boeing 747, le poids d’une voiture et la grâce d’une libellule: Solar Impulse 2, ce drôle d’engin volant et innovant, n’attend plus qu’un ciel favorable pour prendre son envol. Sans bruit ni fumée. L’avion, qui avait volé pour la première fois il y a près d’un an à Payerne, devrait décoller lundi d’Abu Dhabi. Cinq mois de voyage, 35 000 kilomètres à une vitesse maximale de 140 km/h, douze étapes et… un exploit attendu au bout de l’aventure: le premier tour du monde d’un avion solaire.
1 Des défis multiplesL’avion est un monoplace. En se relayant lors de chaque étape, les pilotes suisses Bertrand Piccard et André Borschberg voleront jour et nuit, sur des périodes non-stop allant de deux à cinq jours, sans avoir brûlé une goutte d’essence. Un défi technologique. Et de ce point de vue-là, Solar Impulse est servi. Et paré. «Tout a été testé, retesté et qualifié», assure Claude Michel, l’un des partenaires du projet Solar Impulse «Nous avons