Contenu réservé aux abonnés
L’ombre du fascisme plane sur l’UDC
Accusations • Un premier parti du pays à tendance «fascistoïde», comme le prétend Christian Levrat? Il n’y a pas assez de points communs pour le ranger avec l’extrême droite. L’UDC calme le jeu.
Serge Gumy et Thierry JAcolet
Publié le 16.09.2014
Temps de lecture estimé : 7 minutes
L’UDC est un parti «fascistoïde» qui «attaque les valeurs fondamentales politiques de la Suisse». Le président du Parti socialiste suisse Christian Levrat n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dimanche dans la «SonntagsZeitung». Trois semaines plus tôt, Martin Landolt, président du Parti bourgeois-démocratique (PBD) avait rangé l’UDC «toujours plus à l’extrême droite». «Jusqu’à quel point une politique doit-elle devenir encore plus brune pour que tous puissent sentir qu’elle empeste?», avait-il demandé.
Discours xénophobe, thème central de l’exclusion, rejet des institutions… Le premier parti du pays présente en apparence quelques traits communs avec le fascisme de Mussolini et le nazisme. «De manière générale, les historiens sont pru
