La chancelière tire sa révérence
Luc-Olivier Erard
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Corina Casanova, 59 ans, chancelière de la Confédération, ne veut pas de troisième mandat. Elle quittera son poste à la fin de l’année, après les élections du Conseil fédéral qui suivront les législatives d’octobre.
D’abord vice-chancelière en 2005, présentée par le PDC en 2007 pour le poste de chancelière, celle qui fut proche conseillère du conseiller fédéral Joseph Deiss a été élue autant pour ses compétences et son parcours que pour les circonstances de l’époque: après la perte d’un des deux sièges démocrates-chrétiens au Conseil fédéral, la désignation de l’avocate grisonne était considérée comme un lot de consolation pour le parti. Huit ans après, le bilan est contrasté.
Christophe Darbellay, président du PDC, salue une personnalité «exceptionnelle». Cette femme «discrète et très engagée» a «servi l’Etat au plus près de sa conscience grâce à un sens du bien commun aiguisé».
Madame DigitalisationChargée d’organiser le travail du Conseil fédéral, elle l’a moder