La droite fait mal à l’armée suisse
Les coupes au niveau du personnel de la Confédération menaceraient les principaux projets militaires
Philippe Boeglin
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Défense » Une «offensive de transparence». C’est ainsi que le ministre de la Défense Guy Parmelin a qualifié le rapport présenté hier, premier du genre, énumérant l’état d’avancement des principaux projets de l’armée. Une constante s’en dégage: le personnel procure bien des soucis au Département fédéral de la défense (DDPS).
Sur les 27 achats ou programmes les plus importants, plusieurs citent les ressources humaines parmi les risques encourus. C’est le cas du développement de l’armée (DEVA), la grande réforme dont la mise en œuvre débutera en 2018. «Si le nombre de collaborateurs se restreint, sa réalisation pourrait être menacée», n’hésite pas à avertir Guy Parmelin.
Cure d’amaigrissementMais d’autres desseins subissent la cure d’amaigrissement des effectifs. En vrac, on peut relever le Service de police aérienne 24, qui doit mettre à disposition dès 2020 deux avions 24 heures sur 24. Mais aussi le Réseau de conduite suisse, chargé de garantir une communication sécur