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La gifle banalisée par 20% des parents

Publié le 01.05.2017

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Protection de l’enfant »   Tous les parents n’ont pas le même rapport à la violence dans l’éducation de leurs enfants, a constaté hier la Protection de l’enfance en rappelant les devoirs de la Suisse en matière de droits de l’enfant. Une étude de l’Université de Fribourg permet d’en savoir plus.

Les conclusions de cette étude représentative ne seront publiées qu’en automne, mais la Protection de l’enfance suisse en connaît déjà des résultats provisoires. Ainsi, près de 20% des parents interrogés ne considèrent pas une gifle comme une violence. Une forte tape sur le derrière n’en est pas une non plus pour près de 30% d’entre eux.

La fondation constate encore que 12% des parents interrogés estiment qu’une raclée n’est pas une violence. Enfin un parent sur deux juge que ce n’est pas se montrer violent que de cesser de parler à l’enfant en guise de punition psychique, écrit la Protection de l’enfance sur son site internet à l’occasion de la Journée de l’éducation non violente.

Et l’organisation de constater que la violence physique et psychique n’est pas nécessairement perçue comme telle par de nombreux parents. «Même si ces résultats sont provisoires (...), une chose apparaît clairement: l’engagement de Protection de l’enfance Suisse et de ses partenaires sur la question d’une éducation non violente continue d’être nécessaire et doit même être renforcé.»

A l’occasion de la Journée internationale de l’éducation non violente, la fondation demande à la Suisse d’être cohérente avec la responsabilité prise il y a 20 ans en ratifiant la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Berne a alors pris l’engagement d’aider les parents à tenir compte le mieux possible de l’intérêt supérieur de l’enfant dans leur éducation. ATS

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