Décrit comme sympathique par ceux qui le connaissent, Thomas Aeschi est fidèle à sa réputation. En appelant la journaliste avant d’arriver au lieu de rendez-vous, il veut savoir s’il peut lui apporter un café. Le démocrate du centre zougois s’exprime avec courtoisie, sans arrogance, sur son ambition, son opposition à des organisations internationales trop intrusives et son amour de la Suisse - entre autres. Le tout dans un excellent français, en révélant un souci très sourcilleux de la phrase dite et non dite.

- Quand avez-vous décidé d’être candidat au Conseil fédéral et pour quelles raisons?

Thomas Aeschi: J’ai réfléchi longtemps avant de me lancer. Pour une fonction qui implique tant de responsabilités, on ne se met pas à la disposition à la légère. La Suisse a de grands d&