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La Suisse et sa montagne sacrée

Fête nationale • La montagne tient une place centrale dans l’imaginaire national des Suisses. Mais deux visions s’affrontent quant à son avenir, selon le géographe Bernard Debarbieux.

A l'instar des Gastlosen, la montagne est une composante essentielle de l'identification des Suisses à leur pays. © Vincent Murith/La Liberté
A l'instar des Gastlosen, la montagne est une composante essentielle de l'identification des Suisses à leur pays. © Vincent Murith/La Liberté
La Suisse et sa montagne sacrée
La Suisse et sa montagne sacrée
A l’exemple du Vanil-Noir, il y a toujours une montagne et son cadre sauvage pour servir de décor à l’imaginaire national des Suisses. © Vincent Murith
A l’exemple du Vanil-Noir, il y a toujours une montagne et son cadre sauvage pour servir de décor à l’imaginaire national des Suisses. © Vincent Murith

Serge Gumy

Publié le 31.07.2014

Temps de lecture estimé : 8 minutes

«Sur nos monts, quand le soleil...» A l’occasion de la fête nationale, les Suisses entonneront ce soir ou demain leur hymne national - du moins sa première strophe. Celle-ci exalte la montagne, érigée en symbole national. Une montagne qui, ces dernières années, est historiquement le champ de batailles politiques acharnées, comme l’a rappelé en mars 2012 la votation sur l’initiative Weber pour la limitation des résidences secondaires.

Bernard Debarbieux est professeur de géographie culturelle et politique et d’aménagement du territoire à l’Université de Genève. Auteur avec Gilles Rudaz de «La montagne suisse en politique», il ausculte la relation intime et particulière des Suisses à leurs sommets. Interview.

- «Sur nos monts quand le soleil…», chante l’hymne national. Cela en d

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