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«La violence familiale n’a pas de sexe»

Le National devrait adopter une convention prévenant la violence faite aux femmes. Certains l’estiment sexiste

Lorsqu’il y a de l’orage au sein du couple, la femme n’est pas la seule à en souffrir, estiment les organisations paternelles. © Fotolia
Lorsqu’il y a de l’orage au sein du couple, la femme n’est pas la seule à en souffrir, estiment les organisations paternelles. © Fotolia

Christine Wuillemin

Publié le 31.05.2017

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Droits de l’homme »   Prévenir, poursuivre pénalement et éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes. Protéger les victimes. Bannir la discrimination féminine et promouvoir l’égalité des sexes. Le tout selon des normes communes à tous les pays européens. A priori, les objectifs de la Convention dite d’Istanbul, majoritairement satisfaits par le droit suisse, sont à saluer.

Pourtant, certains l’accusent de péjorer la protection des hommes face à la violence conjugale. Deux associations ont pris position contre la ratification du texte. Ayant reçu l’aval de la Chambre haute en février, la Convention n’attend plus que le feu vert du Conseil national, qui se prononcera aujourd’hui.

Une formalité, à en juger par le large soutien dont elle bénéficie, notamment au sein de la Commission des affaires juridiques du National. Une minorité de droite s’y était bien opposée, mais plus parce qu’elle le voit comme un «carcan excessif et superflu» qu’en raison de son caractère

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