Le droit de vote à 16 ans divise
Le Conseil national a accepté le 10 septembre l’abaissement de la majorité civique. Au niveau cantonal, seul Glaris a déjà franchi le pas. Les sections jeunes des partis ne sont pas toutes favorables à cette idée
Sevan Pearson
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Jeunesse » «L’initiative de l’UDC sur l’immigration me faisait peur. Si elle était passée, j’aurais craint que l’Union européenne casse tous les accords avec la Suisse, avec le risque que ma génération ait moins de libertés dans les pays de l’UE», témoigne Lucie, une apprentie fribourgeoise de 18 ans, qui a voté pour la première fois le 27 septembre.
Pas très intéressée par la politique, la jeune femme compte cependant participer aux scrutins régulièrement. Elle n’est pas pour autant favorable à l’abaissement du droit de vote à 16 ans. «C’est une mauvaise idée. A cet âge, on sort à peine de l’école obligatoire et on n’est pas assez renseigné», estime-t-elle.
Ce n’est pas l’avis du Conseil national qui a accept&ea