Le musée accepte l’héritage Gurlitt
«Trésor nazi» Un accord très avantageux a été signé hier à Berlin entre le Musée des beaux-arts de Berne, la République fédérale allemande et le Land de Bavière. Soulagement général.
Thomas Schnee, Berlin
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Le Musée des beaux-arts de Berne n’a pas résisté à la bonne fortune qui est venue frapper à sa porte en mai dernier en la personne de l’exécuteur testamentaire du collectionneur allemand Cornelius Gurlitt. «Le Conseil de fondation du Musée des beaux-arts de Berne a décidé, dans sa réunion du 22 novembre, d’accepter le legs de Cornelius Gurlitt», a expliqué le président dudit Conseil Christoph Schäublin hier à Berlin. C’est en effet dans la capitale allemande que les signataires de la Convention sur le legs Gurlitt, outre M. Schäublin, la ministre de la Culture Monika Grütters et le ministre bavarois de la Justice Winfried Bausback, avaient décidé de présenter cet accord qui constitue un tournant important dans le règlement d’une collection principalement constituée sous la période nazie avec