Le rideau tombe sur Davos
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Forum économique mondial
La crise des réfugiés était sur toutes les lèvres lors de la 46e réunion annuelle du Forum économique mondial, qui s’est achevée samedi. Les Etats-Unis, jouissant d’une forte visibilité à Davos (GR), ont appelé à plus d’engagement international à travers une hausse de 30% cette année des financements de l’aide humanitaire des Nations Unies.
Tous les intervenants ont plaidé pour une politique d’accueil soutenable. Le monde compte 60 millions de réfugiés à l’heure actuelle, un record depuis la Seconde Guerre mondiale. La majorité d’entre eux sont accueillis dans des pays en développement, a rappelé la reine Rania de Jordanie.
Le président allemand Joachim Gauck a estimé que «mettre des limites à l’accueil n’est en soi pas contraire à l’éthique». Car la politique généreuse d’Angela Merkel (en 2015, l’Allemagne a ouvert ses portes à 1,1 million de réfugiés) est pointée du doigt depuis les agressions sexuelles impliquant des réfugiés et immigrants illégaux.
L’urgence s’est aussi concrétisée sur le vote au sujet du «Brexit» qui pourrait se tenir dès 2016. Le premier ministre britannique David Cameron veut «assurer la place du Royaume-Uni dans une union réformée», a-t-il martelé à Davos. Il a à nouveau justifié le maintien d’un référendum sur la sortie de son pays du bloc communautaire.
David Cameron a qualifié l’UE «d’organisation politique au sein de laquelle nous ne nous sommes jamais sentis à l’aise». Mais pas sans donner avant une chance à Bruxelles. ATS