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Marché du travail: quand être trop vieux empêche de retrouver un job

Alors que l’initiative sur les rentes du 3 mars prochain propose d’augmenter l’âge du départ à la retraite, une quinquagénaire au chômage depuis 18 mois dénonce l’âgisme qu’elle subit dans ses recherches d’emploi. Un expert nuance.

Les cotisations à la prévoyance professionnelle, plus élevées pour les 55 ans et plus, pénalisent les seniors sur le marché du travail. © Keystone
Les cotisations à la prévoyance professionnelle, plus élevées pour les 55 ans et plus, pénalisent les seniors sur le marché du travail. © Keystone

Bayron Schwyn

Publié le 21.02.2024

Temps de lecture estimé : 8 minutes

A 58 ans, Laura* est au chômage depuis un an et demi. Malgré quelque 200 postulations en Suisse romande et une dizaine d’entretiens, elle n’est pas parvenue à décrocher de poste jusqu’ici. «Il ne me reste plus que cinq mois et demi d’indemnités. Je suis extrêmement inquiète», confie-t-elle.

Ses recherches dans le domaine de la communication n’aboutissent pas. «Je ne m’attendais pas à ce que cela soit si difficile. On entend souvent que ce sont les personnes les moins qualifiées qui peinent à retrouver un emploi mais cela concerne aussi celles qui le sont bien davantage. J’ai trois diplômes universitaires. J’ai toujours veillé à maintenir mon employabilité en réalisant des formations continues. Mais ça ne suffit visiblement pas», déplore la quinquagénaire qui se dit prête

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