Nidwald confirme le français au primaire
école • Cinquième vote, cinquième refus: la nouvelle tentative d’un canton alémanique de restreindre l’enseignement du français à l’école primaire a échoué hier à Nidwald. Mais le débat n’est pas enterré.
Ariane Gigon, Stans
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Nidwald n’a pas voulu être le premier canton à accepter une initiative s’opposant au modèle de deux langues étrangères à l’école primaire. Les citoyens ont rejeté le texte de l’UDC par 61,7% de non, avec une participation de 50%. C’est le plus fort refus de tous les votes à ce sujet, dont la première vague avait eu lieu en 2006 (lire ci-contre). La Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) voit dans ce résultat un «signal fort» pour un retour au calme dans le débat sur l’enseignement des langues étrangères. Les Lucernois devront bientôt se prononcer sur une initiative identique.
Il n’est pas rare que les perdants d’une votation tentent de transformer leur défaite en victoire. C’est ce qu’a fait hier le conseiller d’Etat nidwaldien Res Schmid (udc),