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Nidwald enfonce le clou du français

Langues • Après le Parlement thurgovien, l’Exécutif nidwaldien veut à son tour repousser l’apprentissage de la langue de Molière à l’école secondaire. C’est une erreur, disent les cantons et l’association des enseignants.

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 28.08.2014

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Les élèves nidwaldiens pourraient bientôt découvrir le français en 7e année et non en 5e, comme c’est le cas aujourd’hui. Le Conseil d’Etat du demi-canton de Suisse centrale recommande en effet d’accepter une initiative dans ce sens. «Mais c’est pour le bien de la Suisse romande et de la cohésion nationale», explique le ministre de l’Education Res Schmid (udc). «Nous allons tout faire pour retourner la tendance», rétorquent, en substance, le président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) et celui de l’association des enseignants alémaniques.

Pour le Conseil d’Etat nidwaldien, les enfants ne maîtrisent plus leur langue maternelle et présentent des lacunes en mathématiques. Pour les combler, il faut éliminer le français de l’école pr

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