«Que l’UDC assume et prenne l’asile!»
Urs Schwaller • Après trente ans de mandats politiques, le sénateur démocrate-chrétien fribourgeois évoque ses succès, ses échecs, ses craintes et ses vœux pour le prochain Conseil fédéral.
Propos recueillis par Louis Ruffieux
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- Difficile d’imaginer qu’une session parlementaire va s’ouvrir sans vous la semaine prochaine?
Urs Schwaller: Difficile? Pour les autres peut-être, pas pour moi (rires)… J’y suis préparé. J’ai dit à ma famille il y a quatre ans que je ne me représenterais plus. Evidemment, ça changera ma vie. Je suis depuis douze ans 120 à 130 jours par année à Berne. Je suis en train de me réorganiser.
- Satisfait du choix des Fribourgeois pour le Conseil des Etats?
Je suis content de l’élection de M. Vonlanthen et M. Levrat a pleinement mérité sa réélection. C’est important maintenant que le duo collabore comme nous avons collaboré, M. Berset, puis M. Levrat et moi. D’ailleurs, c’est la règle dans les autres cantons aussi. En Suisse romande, nous devons plutôt apprendre à m