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Un compromis pour réguler l’immigration

Après-9 février • Professeure à Fribourg, Astrid Epiney en est convaincue: le vote suisse anti-immigration du 9 février dernier ne sonne pas forcément le glas de la libre circulation des travailleurs avec l’Union européenne.

Selon la Prof. Astrid Epiney, «ce n'est pas aux initiants d'interpréter une disposition constitutionelle». © Thomas Delley
Selon la Prof. Astrid Epiney, «ce n'est pas aux initiants d'interpréter une disposition constitutionelle». © Thomas Delley

Guillaume Meyer

Publié le 24.04.2014

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Après le choc du 9 février, la Suisse et l’Union européenne devront surmonter trois écueils dans les mois à venir. D’abord, trouver une solution pour la Croatie, qui s’est vu promettre l’extension de la libre circulation avant le vote suisse anti-immigration. Ensuite, négocier un nouveau régime migratoire. Enfin, asseoir l’avenir de la voie bilatérale par des mécanismes de surveillance des accords et de règlement des conflits. La quadrature du cercle? Pas forcément, estime Astrid Epiney, professeure de droit européen à l’Université de Fribourg. Entretien.

- Existe-t-il un chemin entre la libre circulation des personnes et la limitation de l’immigration?

Astrid Epiney: J’en suis convaincue. La disposition constitutionnelle issue de l’initiative est formulée en des termes vagues, ce qui laisse une certaine ma

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