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Traces dans l’art chorégraphique

Le festival des Printemps de Sévelin, dirigé par Philippe Saire, accueille des chorégraphes confirmés comme Maguy Marin et les premiers pas de jeunes créateurs romands.
Yasmine Hugonnet ou la sculpture d’un corps scénique. Simon Rimaz
Yasmine Hugonnet ou la sculpture d’un corps scénique. Simon Rimaz

Corinne Jaquiéry

Publié le 15.03.2014

Temps de lecture estimé : 4 minutes

«Ce n’est pas un monde intérieur que je décris mais le monde où nous vivons», affirmait Maguy Marin à une spectatrice qui la félicitait pour la puissance de son imaginaire. Toujours aussi écorchée, affirmant sa volonté de dire la difficulté de tisser les relations humaines, la chorégraphe française d’origine espagnole ne se lasse pas de présenter May B, une pièce sombrement existentielle créée il y a trente ans. Un tube de la danse contemporaine que s’arrachent toujours les organisateurs de festivals de danse internationaux comme celui des Printemps de Sévelin. «J’ai toujours une petite préférence pour ma pièce la plus récente comme le solo que je viens de créer, mais May B résonne encore aujourd’hui auprès des spectateurs car elle est évocatrice d’une époque en crise, proche de leurs soucis quotidiens. Alors qu’elle avait choqué à sa création en 1981, elle est accueillie de manière plus respectueuse.» A 63 ans, Maguy Marin trace une œuvre forte nourrie par d’autres formes artistiqu

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