Travis Taylor: «Europe, mon amour»
Pour l’intérieur d’Olympic, il n’y a pas meilleur moyen de passer sa jeunesse qu’en sillonnant l’Europe
Pierre Salinas
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Ligue A » A l’image des rugbymen, dont la sensibilité tranche avec l’épaisseur de leur nuque et celle de leurs biceps, il y a sous les grandes carcasses des joueurs de basketball des fragilités insoupçonnées.
Nouvel intérieur américain du Fribourg Olympic, Travis Taylor, 2 m 03 sous la toise, 100 kg sur la balance, aurait presque des trémolos dans sa (grosse) voix à l’évocation de ses débuts chez les professionnels, dans l’équipe de Güssing, avec qui il a remporté deux championnats nationaux et une Coupe d’Autriche entre 2014 et 2015, titre de MVP à la clé. «J’aime mes entraîneurs, mes coéquipiers et les fans, que je ne remercierai jamais assez. Là-bas, nous formions une belle famille. C’était l’endroit idéal pour commencer une carrière.&r