Un nid d’aigle qui invite à la poésie
Perché au 8e étage d’un immeuble de Fribourg, le balcon de Juliette Barras offre une vue imprenable
Photos Alain Wicht
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Montre-moi ton balcon » Vu d’en bas, rien ne trahit la présence du nid d’aigle de Juliette Barras. L’habitante du Boulevard de Pérolles, à Fribourg, profite de son balcon niché au huitième étage pour laisser son esprit voleter au gré des toits qui parsèment son horizon. «J’habite depuis trente ans dans cet appartement et je ne me verrais en changer pour rien au monde. J’aime la hauteur, j’ai besoin de voir loin», avertit d’emblée cette documentaliste en préretraite. Le panorama est grandiose: on voit sur la droite la cime des arbres du Bois de Pérolles, puis au loin les tours du Schönberg, la cathédrale, le pont de la Poya, le donjon du Salesianum et les maisons de maître de Gambach.
A près de trente mètres du sol, les bruits de la ville s’estompent et les cris des oiseaux remplacent le vacarme des autos. «Je partage mon balcon avec des hirondelles qui ont élu domicile sur le toit de l’immeuble», explique Juliette Barras en pointant les oiseaux du doigt. Son gros chat tigré R