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Les juges de paix créent un bouchon à l’hôpital psychiatrique de Cery

Justice et santé • Placés à des fins d’assistance, des patients difficiles finissent par occuper un trop grand nombre de lits. Les députés tirent la sonnette d’alarme.

Présidente de la COGES, Valérie Schwaar constate «un très grave défaut de communication entre la Justice de paix et les milieux hospitaliers». © ARC/Jean-Bernard Sieber
Présidente de la COGES, Valérie Schwaar constate «un très grave défaut de communication entre la Justice de paix et les milieux hospitaliers». © ARC/Jean-Bernard Sieber

Jérôme Cachin

Publié le 16.04.2014

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Lorsqu’une personne se met en danger ou refuse tout traitement, elle peut être placée dans un hôpital. La décision revient au juge de paix, à la demande d’un tiers ou du corps médical. Les juges de paix auraient-ils la main trop lourde? Le système hospitalier vaudois serait-il mal adapté à la prise en charge des ces personnes atteintes dans leur psychisme?

Deux commissions du Grand Conseil, la Commission de gestion (COGES) et la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal (CHSTC), se sont penchées sur ces questions. A l’occasion de la publication de leurs rapports annuels 2013, elles tirent ensemble la sonnette d’alarme. Elles demandent la convocation d’assises réunissant tous les acteurs concernés, du corps médical aux juges.

Dialogue nécessaire

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