La Liberté

Veillons à sécuriser l’approvisionnement

Publié le 04.05.2017

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Le 21 mai, nous devons nous prononcer sur le premier paquet de la Stratégie énergétique 2050. A la suite de l’accident de Fukushima en 2011, le Conseil fédéral, puis le parlement, ont décidé de sortir à terme du nucléaire. Le parlement a mis par conséquent sous toit une stratégie énergétique visant à assurer notre sécurité d’approvisionnement en électricité.

Ce premier paquet renforce la production des énergies renouvelables indigènes et, en particulier, l’hydraulique qui fournit actuellement 56% de notre électricité. Avec l’apport du photovoltaïque, de l’éolien et de la biomasse, il faudra à terme combler 42% d’électricité fournie par le nucléaire.

Ne pas faire ce pas, c’est importer encore plus de courant à base de charbon de l’Allemagne ou du nucléaire de la France, ce qui serait à mes yeux un non-sens total! Les coûts sur lesquels nous allons nous prononcer représentent 0,8 ct/kWh de soutien supplémentaire aux énergies renouvelables. Cette hausse représentera, pour un ménage de quatre personnes, des coûts supplémentaires d’environ 40 fr. par an et non les 3200 fr. avancés par les opposants et qui sont des chiffres erronés!

Je ne comprends pas la position des opposants avec leur principal argument: les coûts. Refuser ce paquet veut dire ne pas mettre de limite à une subvention qui se termine six ans après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Le cas échéant, les experts parlent d’un surcoût de 200 millions! Où sont alors les économies? Ce sera dans ce cas bel et bien une douche à l’eau froide!

Pour toutes ces raisons, je voterai oui à la nouvelle Stratégie énergétique 2050.

Jacques Bourgeois,

cons. national PLR, Avry-sur-Matran

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