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Crue artificielle. Un lâcher d’eau de petite ampleur dans la Sarine
Dans la nuit du 27 au 28 mai, Groupe E ouvrira une vanne de fond du barrage de Rossens. L’objectif étant de mesurer les effets d’une petite crue sur le charriage dans la Sarine.
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Aldo Ellena - archive
24 mai 2024 à 10:44
Temps de lecture : 2 min
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Ce ne sera pas les deux, mais une seule vanne du barrage de Rossens qui sera ouverte le 27 mai au soir. Le débit maximum sera de 45 m3 par seconde, soit bien plus que d’habitude (3,5 m3/s en été), mais plus faible que lors de la dernière crue artificielle en octobre 2023 (220 m3/s) ou des débits historiques des crues naturelles de novembre dernier (800 m3/s).
Reste que Groupe E met en garde la population dans son communiqué. Si le sentier de la Maigrauge restera ouvert l’entreprise demande à la population de ne pas s’approcher de la Sarine durant le lâcher d’eau. Celui-ci sera contenu entre le barrage de Rossens et celui de la Maigrauge. D’ailleurs, aucune mesure particulière n’est prévue pour cette installation ni celle de Schiffenen.
Aucun impact sur la facture
Cette petite crue artificielle aura pour but d’étudier les déficits environnementaux créés par les installations hydroélectriques à la suite de l’obligation d’assainir selon la loi fédérale sur la protection des eaux. Groupe E - qui supervise les études - pourra ainsi définir les objectifs et mesures d’assainissement du charriage en aval du barrage de Rossens. «Le lâcher d’eau de lundi prochain doit permettre d’évaluer l’efficacité d’un débit plus faible sur le régime de charriage et son efficacité à nettoyer les algues qui se développent dans le lit de la rivière», explique Groupe E.
La perte d’énergie de l’installation durant l’opération, qui durera jusqu’aux environs de 8h30 le lendemain matin, est estimée à 200 MWh, soit l’équivalent de la consommation de 50 ménages. Elle sera prise en charge par la Confédération et n’aura donc aucun impact sur la facture d’électricité des particuliers.
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