Exposition. Figuration narrative: ça a fait «pop» à Paris

Pour ses 75 ans, le Musée d’art de Pully explore avec brio la figuration narrative, courant méconnu du pop art, actif dans le Paris des années 1960-70. Les œuvres présentées proviennent toutes de la collection de l’entrepreneur Jean Claude Gandur.

La Vitre brisée (1968), de Fernand Teyssier.
Fondation Gandur pour l’art, Genève/André Morin/2024, ProLitteris, Zurich

Aurélie Lebreau

27 septembre 2024 à 00:00

Temps de lecture : 4 min

Est-ce un truand, un meurtrier ou un révolutionnaire peut-être, puisque nous sommes à Paris en 1968, année contestataire par excellence? On ne le saura pas. Mais une chose est sûre, devant nos yeux se noue une intrigue aussi dynamique que graphique: un homme, dans une position évoquant les films de kung-fu, est en train de traverser une vitre qui vole en éclats, poursuivi par 22 policiers ressemblant à de petites fourmis.

Pully, jusqu’au 15 décembre.
Visites commentées les dimanches 6 octobre, 3 novembre et 8 décembre à 14 heures. Table ronde sur la construction du langage des artistes de la figuration narrative, di 27 octobre à 11 heures. Tout le détail sur museedartdepully.ch