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Culture

Expositions à l’EPFL. L’art que cache la forêt

Sur l’humus scientifique poussent des œuvres d’art qui interrogent notre relation aux arbres et, plus généralement, au vivant.

L’un des Champignons de protestation déployés par l’artiste Krzysztof Wronski dans l’exposition lausannoise.
Krzysztof Wronski

Thierry Raboud

Thierry Raboud

10 décembre 2024 à 09:00

Temps de lecture : 3 min

Un olivier se déplace, tourne sur lui-même, avance dans un bruissement de feuillages, s’arrête. Trois minutes plus tard, le végétal, juché sur un petit véhicule robotique bardé de capteurs, reprend sa migration aléatoire, s’arrête à nouveau. «Il cherche sans cesse l’endroit capable de lui offrir les meilleures conditions atmosphériques», explique Loïc Sutter, qui nous accueille dans ce pavillon de l’EPFL dédié à la rencontre de l’art et de la science. Car cette dernière est formelle: si les arbres migrent naturellement vers les zones les plus favorables à leur survie, la vitesse du réchauffement dépasse désormais leur capacité d’adaptation, et menace de nombreuses essences en Suisse. Alors pourquoi ne pas les aider un peu?


  • Arboreal Futures, EPFL Pavilions, jusqu’au 5 janvier.
    Fungi, un monde sans fin, Rolex Learning Center, jusqu’au 23 février.