L’auteur italien Gipi revient sur la tempête médiatique qu’il a soulevée en 2021 en détournant un slogan féministe sur les réseaux sociaux.
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13 décembre 2024 à 00:00
Son nom est Gipi (Gian-Alfonso Pacinotti). Jusqu’en 2021, l’auteur de bandes dessinées était considéré comme un artiste engagé et une voix incontournable de la gauche italienne avec des parutions telles que La Guerre des fils ou Notes pour une histoire de guerre. Mais sa vie a basculé le jour où Gipi publie sur les réseaux un strip tournant en dérision un slogan féministe disant qu’il faut toujours croire la parole d’une femme. Le déferlement d’insultes et de menaces est quasi immédiat, et les réseaux sociaux ont vite fait de juger et de condamner l’artiste, le cataloguant «vieux réac de merde».
Gipi, Stacy, Ed. Futuropolis, 256 pp.
L’illustratrice genevoise Cati Baur livre une BD transgressive, sur le ton de l’intrigue policière, pour mettre en scène le mitan de la vie d’une femme, quand tout est à réinventer.
