Roman. Inspirer, expirer et manger des branches de céleri
Laure Federiconi, prometteuse autrice lausannoise, transpose au présent l’hésitation entre spleen et idéal. Cela donne: vacuité existentielle et injonctions au bonheur. D’une savoureuse ironie, au son des bols tibétains.
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24 janvier 2025 à 10:00
Temps de lecture : 1 min
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Il ne se passe rien et pourtant. Quelque chose vibre dans cette prose du détachement, qui paradoxalement nous la rend attachante. Cette tension, peut-être, entre spleen et idéal, qui prennent ici les atours postmodernes de la vacuité et du développement personnel… Ainsi est-on pris dans le flux intérieur de ce personnage en quête de La vie juste.