Groove. La fête sans eux manquait de sel

Que font sur une scène quatre types en marcel et slip de bain? Ils plongent dans le délire, diluent leur jazz sophistiqué dans un hédonisme électro. L’affaire est sérieuse toutefois, sous un titre farcesque bilingue comme on en trouve qu’ici, sous couvert d’une pochette piquant les yeux. Le groupe s’intitule Bête salée, car cela sonne comme bezahle et qu’il faut bien gagner sa vie; la bête en question semble être ce Hérisson qui donne son titre à l’album en attendant de devenir salaison. Dégustation vendredi soir à Fri-Son, où les quatre larrons trancheront à la machine dans le lard des préjugés – oui, les DJ savent parfois jouer; oui, les instrumentistes peuvent avoir le sens du dancefloor.