Critique. Au Phénix, la violoncelliste Estelle Revaz a livré une virtuosité flamboyante
Invitée vendredi par le Phénix, à Fribourg, la soliste a interprété les Caprices de Dall’Abaco sur son Grancino.
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6 décembre 2024 à 17:00, mis à jour à 22:35
Temps de lecture : 2 min
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Elle appelle son violoncelle Louis XIV. Il a été fabriqué en 1679 par le luthier milanais Giovanni Grancino, exactement au temps du règne du Roi-Soleil. Estelle Revaz le décrit elle-même comme un format «plutôt petit», né à une époque où la facture cherchait encore les proportions idéales. Mais alors, quel coffre! Le son a une profondeur et une résonance exceptionnelles.
L’intégrale des Caprices de Dall’Abaco par Estelle Revaz est disponible sur le label Solo Musica.