12 août 2016 à 07:00
«Dans La Liberté du 8 août, je lis avec intérêt le texte qui concerne le décès de M. Alfons Egli, ancien conseiller fédéral. Malheureusement, de la dépêche de l’ATS publiée intégralement en d’autres médias, La Liberté n’a pas repris les lignes qui concernaient les Yéniches, et l’engagement de M. Egli à leur égard.
Pourtant en 1986, c’est bien lui, alors président de la Confédération, qui avait présenté, au nom du Gouvernement fédéral, les excuses au peuple jenisch pour l’action de Pro Juventute «Enfants de la Grand-Route», perpétrée à leur encontre de 1926 à 1973.
Or M. Egli ne s’était pas limité à un discours, il s’était ouvert à leur cause, les avait effectivement rencontrés, puis encouragés en leurs premières luttes pour leur relèvement.
Il me semble que cette attitude mérite d’être soulignée, en ces années où, trente ans plus tard, la reconnaissance de cette minorité nationale n’a toujours pas encore complètement abouti.
Aude Morisod,
coordinatrice de l’Aumônerie catholique suisse des Gens
du Voyage, Fribourg
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus