Clovis Yerly, Fribourg
2 avril 2024 à 12:28
Dans son édition du 26 mars, votre journal consacre un article relatif à la candidature d’Alain Berset au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe («Alain Berset, le sprint final»). S’il convient de souligner la qualité du texte rédigé, il convient aussi de relever qu’il renferme selon moi un élément inutile à publier: la rémunération du poste en question. Parlons de chiffres, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit. En cas d’élection, le politicien de Belfaux toucherait un salaire n’atteignant que les deux tiers de celui d’un conseiller fédéral.
Cette réalité démontre éloquemment que ce n’est pas l’aspect financier qui l’incite à briguer ce poste si élevé. Si Alain Berset aspire à cette nomination de haut rang, c’est qu’il dispose d’une carte de visite d’un format hors norme. Son récent passage au Conseil fédéral a mis en lumière ses vastes compétences d’homme d’Etat, auxquelles s’ajoute celle d’un communicateur érudit dans un domaine où il excelle. En cas d’élection le 25 juin, le candidat fribourgeois cueillerait ainsi la distinction suprême.