Yves Chassot, Bussy
26 janvier 2024 à 14:45
Je confirme en partie le contenu de la lettre de lecteur du 13 janvier de M. Claude Rossier, de Vuisternens-devant-Romont, dans mon journal préféré, La Liberté. Dans les années 1950-1960, il n’était pas facile d’être enseignant. Le nombre d’élèves en primaire inférieure était de 37 et en primaire supérieure de 43 par classe. Des conditions difficiles pour faire du bon travail.
Nous étions pour la plupart d’entre nous issus de familles nombreuses. Dans la mienne, celle du Charron, nous étions six enfants. Je ne mets pas en cause le prêtre de l’époque, un homme d’une grande intelligence et gentillesse. En revanche, l’instituteur de cette période était d’une sévérité insoutenable. Avec lui, c’étaient des gifles par-ci, des gifles par-là.
Heureusement que dans nos villages, il y avait de la solidarité. Mon frère et moi avons été hébergés dans des familles paysannes. Encore merci à elles. Reconnaissons que la plupart des enseignants et des prêtres actuels ont de grandes qualités. Je me pose toutefois une question: si, de nos jours, les enfants sont rois, comment vont-ils affronter leur avenir?
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