Benoît Rey, cons. juridique, La Tour-de-Trême
15 octobre 2024 à 12:07
Le rideau persan est tombé: le guide suprême a reconnu, la main sur le fusil, que le but de l’Iran était bien la destruction d’Israël. On le savait déjà en lisant les chartes du Hamas et du Hezbollah! Apparemment, tous ces potentats terroristes ne parlent plus de la reconnaissance d’un Etat palestinien, dont ils ont fait leur deuil depuis longtemps.
Les Occidentaux, impliqués pour certains dans la région par des mandats (intéressés) à l’époque, comme la Grande-Bretagne et la France, sont les seuls à croire qu’Israël pourra renoncer à sa sécurité en acceptant dans sa sphère un Etat dirigé par des terroristes. Pour avoir un Etat, un territoire ne suffit pas: il faut surtout une organisation moderne et des autorités élues puis réélues en toute liberté. La gouvernance en kalachnikovs ne suffit évidemment pas pour créer une démocratie.
La guerre pour détruire Israël est hélas un refrain connu: les Arabes voisins, qui tenaient Gaza (Egypte) et la Cisjordanie/Jérusalem (le royaume Hachémite) ont essayé par trois guerres de détruire l’Etat d’Israël, sans succès. Et une conséquence pour chacune: la perte de territoires habités. Cette constante historique est cruelle, d’autant que régler des après-guerres est compliqué. Pensez au Traité de Versailles qui a redessiné la carte de l’Europe contre des peuples, et à la déconfiture allemande à l’Est qui a fait se déplacer de gré ou de force des populations entières.
Au fond, la Suisse a raison de se méfier de l’UNWRA (agence onusienne pour les réfugiés palestiniens), qui admet dans ses établissements éducatifs l’idéologie guerrière et terroriste du Hamas à Gaza et du Hezbollah au Liban. Avec l’Iran comme maître d’école?