Rodolphe Thomi, Cottens
9 décembre 2024 à 13:01
Je tiens à exprimer ma préoccupation et mon profond agacement par rapport à la migration, imminente, de toute la diffusion radio FM vers le DAB+, prévue en Suisse pour le 31 décembre 2024 (le Conseil fédéral a finalement octroyé un délai de deux ans, soit jusqu’au 31 décembre 2026, pour que les chaînes de radio privées puissent diffuser des programmes via la bande FM, ndlr).
Si on vante cette évolution technologique pour sa meilleure qualité sonore et son plus grand choix de programmes, elle va créer un nouveau défi, notamment pour les aînés. Les seniors de notre pays risquent bien de se retrouver désarmés et un peu plus isolés, à la suite de cette transition que je trouve incompréhensible et sans fondement logique. Une fois de plus, nos autorités décident de façon irréfléchie et abrupte: une histoire commerciale, mal déguisée en «progrès technologique». Cette mutation va contraindre les auditeurs à l’achat de nouveaux récepteurs DAB+, représentant un «coût obligé» supplémentaire et inacceptable.
Or, contrairement à ce que prétend l’organe concerné, le DAB n’est de loin pas encore la réussite avancée. Il y a peu d’années, d’ailleurs, on a dû subitement changer les récepteurs DAB pour du DAB+. Un changement ultérieur n’est-il pas déjà en gestation? Cela ressemble à s’y méprendre à de «l’obsolescence programmée», non? Et qu’en dit Monsieur Prix, de cette décision pour le moins coûteuse de nos autorités… alors que la votation sur l’initiative qui veut diminuer le montant de la redevance radio et TV se fait attendre?
Nous sommes en 2030. Depuis quelques années, la pollution régresse, entre autres, car les émissions de CO2 ont grandement diminué. De nombreux parcs parsèment les villes et grâce aux pistes cyclables et aux transports en commun électriques, ...
