Catherine Turberg, Marsens
9 mai 2024 à 00:00
Je tiens à réagir à la lettre de M. Pillonel (3.5, «La place de la foi se situe en dehors de la grille horaire»). Les racines de notre canton sont chrétiennes, ne les renions pas. Soyons fiers de notre foi, d’autres religions le sont, alors pourquoi pas nous? Savons-nous encore qui nous sommes? Image et ressemblance de Dieu ou un animal bien développé? Où nos enfants entendront-ils parler de Dieu si ce n’est dans le cadre de l’école obligatoire?
Jésus, ce n’est pas qu’une jolie histoire comme cet enseignant l’écrit, c’est l’histoire, il est attesté par des historiens. Notre calendrier étant rythmé par les fêtes religieuses, c’est le minimum que nos enfants sachent pourquoi ils ont congé ces jours-là. Eh bien, c’est au catéchisme qu’ils apprennent le sens de ces fêtes. L’Occident pense pouvoir se passer de Dieu. Résultat: perte des repères, d’où un grand vide et une augmentation de la délinquance. Voulons-nous aussi cela ici? Ne voulons-nous pas plutôt redevenir des chrétiens engagés et vraiment vivre l’enseignement du Christ? Pour cela, il faut le connaître et c’est encore au catéchisme que nous apprenons cela.
L’être humain a en lui une dimension spirituelle. Le catéchisme a donc, à mon avis, autant sa place dans la grille scolaire que les leçons d’éducation physique ou autres. M. Pillonel, vous mentionnez la leçon hebdomadaire d’éthique et de culture religieuse. Avant d’enseigner la religion des autres, apprenons aux élèves à connaître la leur. Vous rêvez d’une «spiritualité de l’amour du vivant»? C’est encore dans l’Evangile que vous la trouverez.