Benoît Rey, La Tour-de-Trême
19 octobre 2023 à 19:30
Le «Mot de la fin» du 12 octobre est bien mystérieux: «Se sentir petit ou se faire grand»! Notre chroniqueur Pascal Bertschy, spécialiste ès guerre froide, nous a concocté une chronique un brin subliminale sur la guerre terroriste et barbare menée par le Hamas djihadiste contre l’Etat d’Israël, ses kibboutz et ses villes. Cette brillante analyse, un peu décousue, illustrée de façon bien unilatérale par une Gazaouie, passe sous silence l’indicible vécu par des civils israéliens et internationaux.
Son message, si j’ai bien compris, est un brin pusillanime: ne pas juger de la situation, pas d’émotions «basiques» ni de postures surjouées. Le journaliste veut qu’on y voie clair avant de «s’agiter grave». Mais savait-il en écrivant son texte que notre Suisse, enfin éclairée, va déclarer le Hamas organisation terroriste? Au fond, ces prudences timorées en viennent à taire les terroristes et leurs actes ignobles. Plus: notre chroniqueur, en manque d’Histoire, semble renvoyer dos à dos Israël et le Hamas. Oublie-t-il que le Hamas, qui ne représente pas le peuple palestinien, veut détruire Israël et qu’il a usurpé, à Gaza, le pouvoir de la vraie (certes corrompue) Autorité palestinienne?
Relisons les circonstances de la création de l’Etat d’Israël (sur une terre déjà aussi peuplée de juifs!), reconnu par l’ONU, les luttes alors entre colons et autochtones, les guerres provoquées (et perdues) par les voisins arabes, avec leurs annexions… et la lancinante question des colonies. Certains rêvent de deux Etats pacifiés. Mirage moyen-oriental ou réalité inéluctable?
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