Stéphane Hess, cons. communal jusqu'au 30 juin 2024, Gletterens
2 juillet 2024 à 15:11
Ce qui s’est passé à Gletterens est un naufrage de la démocratie (lire les éditions de La Liberté des 27 et 29 juin, «Gletterens perd son autonomie» et «Confiance rompue à Gletterens»). Il est désormais possible à une poignée de citoyens de faire tomber un exécutif. Même si celui-ci fonctionne bien à l’interne est n’a pas commis de fautes graves. Il suffit de bloquer l’acceptation du budget plusieurs fois. Le dernier budget a été accepté par 49 citoyens et refusé par 69.
Je rappelle que le Conseil communal de Gletterens a été élu en 2021 avec plus de 300 voix. Le Conseil communal a lors de la dernière assemblée communale fait un pas en direction des opposants. Ceux-ci n’ont rien voulu lâcher. La démocratie à Gletterens a été sacrifiée sur l’autel de l’ego personnel de certains citoyens. Le Conseil d’Etat se facilite la tâche avec cette décision. J’espère qu’il ne sera pas surpris si, dans d’autres communes fribourgeoises, des citoyens mécontents font tomber des exécutifs en bloquant les assemblées communales au lieu de les sanctionner aux élections.