Elsa Piller, prés. commission enfants et jeunes de la Fédération fribourgeoise des chorales
3 mai 2024 à 15:06
Il nous vient le gai printemps! Et avec lui, sa jolie tradition du 1er Mai. Les enfants ont bien attaché leur porte-monnaie autour du cou, mis leur sac au dos, certains ont même sorti le bredzon et c’est parti. Peu importe la météo, à pied, à trottinette, ils vont sonner aux portes des voisins et voisines pour leur chanter des airs appris souvent à l’école ou dans un des nombreux chœurs d’enfants du canton.
Bien sûr, nous aurons droit à quelques Santiano d’Hugues Aufray, hit du 1er Mai déjà quand moi j’étais petite. D’autres chanteront en patois, pour être raccord avec le dzaquillon, ou en anglais, langue de prédilection des préados. Pour ma part, rouleau de pièces de 1 franc acheté, les Carambars dans un saladier, j’ai expressément fait du télétravail pour pouvoir accueillir les enfants le matin. Et l’après-midi, j’ai la chance d’être jurée pour les présélections du concours du 1er Mai.
A Farvagny, nous avons entendu une quarantaine d’enfants en une heure et demie. Certains venus avec la ferme intention de faire leur meilleure prestation et tenter d’être sélectionnés pour la finale publique du 1er juin lors de la fête cantonale de chant Tutticanti, à Wünnewil, d’autres attirés par le stylo offert aux enfants qui participent.
Et par chance, il me reste un stylo! Je veux bien vous l’offrir, chère Eloïse Vallat (lire Mot de la fin du 1er mai), pour que vous puissiez mettre un mot sur votre porte afin d’avoir la paix l’année prochaine. Et promis, je ne vous obligerai même pas à me chanter l’hymne vaudois.