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Enseignement confessionnel: Dieu a sa place à l’école


Rahel Manolache, Fribourg

Rahel Manolache, Fribourg

2 mai 2024 à 14:33

Temps de lecture : 2 min

Je souhaite réagir à l’article «Faut-il renvoyer Dieu de l’école?» publié dans la page Religions du 27 avril. Je trouverais dommage que l’heure hebdomadaire réservée à l’enseignement confessionnel soit supprimée. En tant que maman, je suis reconnaissante de l’enseignement religieux réformé que mes fils ont reçu. Nous avons fait l’expérience des cours de religion en dehors de l’école quand nous avons vécu dans le canton de Berne: ils sont donnés de manière beaucoup plus irrégulière, en fin de journée, dans une maison de paroisse, la qualité en a souffert.

A Fribourg, mes fils ont généralement apprécié la leçon hebdomadaire qui leur a permis de discuter de leurs doutes et de leur question, de la mort et de la vie… Le fait que le pasteur ou la pasteure connaisse l’école et l’équipe enseignante me semble un atout pour l’accompagnement des jeunes. Je partage l’avis de Mme Awais selon lequel l’enseignement confessionnel au sein de l’école obligatoire, auquel les parents sont libres d’inscrire ou non leurs enfants, permet de respecter «le droit à une liberté religieuse en connaissance de cause et de leur donner les outils pour lutter contre toutes les formes de fondamentalisme».

Une leçon hebdomadaire au sein de l’école me semble une chance que nous avons dans le canton de Fribourg. L’idée d’inclure également d’autres religions, comme l’enseignement confessionnel coranique, me semble un défi intéressant pour nos écoles. Donner à la religion une place dans l’école publique, c’est aussi avoir plus de contrôle de qualité et réduire le risque que l’enseignement religieux ait une tendance fondamentaliste, sans contextualisation.


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