Francis Piccand
25 septembre 2024 à 10:32
Temps de lecture : 3 min
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La guerre au Soudan ne suscite pas la même attention que celles en Ukraine ou à Gaza. Elle risque pourtant de faire beaucoup plus de victimes. Le troisième plus grand pays d’Afrique est à feu et à sang. Khartoum, sa capitale, a été rasée. En quatorze mois, le conflit a fait 60 000 victimes civiles et plus de 10 millions de déplacés (soit un cinquième de la population).
Comme l’écrivait Alain Peyrefitte, homme politique français, «quand il n’est plus possible de parler, ni de comprendre, quand on ne veut plus subir, alors naît la violence, pour affirmer que l’on existe». Celle-ci essaime aujourd’hui, telle une maladie...
