Des élus UDC et PLR voulaient que l’Etat devienne actionnaire majoritaire de Bluefactory. C’est raté
Partager
Nicolas Maradan
7 septembre 2022 à 04:01
Fribourg » Le Grand Conseil a écarté hier après-midi par 73 voix contre 25 (2 abstentions) un mandat demandant de revoir la gouvernance du quartier d’innovation Bluefactory. Actuellement, la société exploitante Bluefactory Fribourg-Freiburg SA (BFF SA) est en effet détenue à parts égales par la ville et le canton de Fribourg.
Mais un groupe de députés issus des rangs de l’UDC et du PLR souhaitait que le Conseil d’Etat entreprenne des démarches afin que l’Etat obtienne la majorité du capital-actions. Le démocrate du centre Nicolas Kolly (Essert) souligne: «Le fait qu’il y ait une majorité de gauche au Conseil général de la ville de Fribourg et une majorité de droite au Grand Conseil fait que les orientations données et souhaitées pour le développement de Bluefactory ne sont pas les mêmes. Prétendre le contraire, comme le fait le Conseil d’Etat, relève soit de l’incompétence, soit de la naïveté.»
Mais le socialiste Elias Moussa (Fribourg) rétorque: «Ce mandat vend une idée très alléchante, celle de faire s’évaporer tous les problèmes en lien avec Bluefactory. Mais nous ne nous laissons pas berner.» Le centriste Bruno Boschung (Wünnewil) va dans le même sens. Il insiste: «Quelle serait la valeur ajoutée pour le canton s’il devenait actionnaire majoritaire? C’est la question que nous devons nous poser. Les mandataires ne donnent pas de réponse claire, si ce n’est qu’ils sont d’avis que tout irait mieux si l’Etat pouvait décider seul du développement de Bluefactory. Mais changer la gouvernance ne serait pas judicieux.»
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus
Le canton a désigné la société Meteotest AG pour procéder à des mesures sur les sept périmètres éoliens inscrits dans la planification cantonale. Plusieurs conventions ont été signées avec des propriétaires de terrains.
