Les nouveaux visages du label écolo
Qui sont ces Verts qui ont décroché des sièges dans les communes fribourgeoises? Cinq nouvelles têtes propulsées dimanche dans des exécutifs communaux évoquent leurs valeurs, leur parcours, leurs convictions
Partager
Patrick Chuard
9 mars 2021 à 02:01
Y a-t-il un secret dans le succès éclair de Mirjam Ballmer? L’écologiste de 38 ans était la coqueluche de son parti à Bâle, à tel point que tout le monde voyait cette députée élue à 24 ans succéder un jour au conseiller d’Etat Guy Morin. Venue vivre à Fribourg avec son compagnon en 2016, elle entre au Grand Conseil en 2018, copréside le parti cantonal et s’asseoit du premier coup, dimanche, dans le fauteuil de l’exécutif de la capitale. Troisième mieux élue de la ville. Qui dit mieux?
Mirjam Ballmer, c’est un talent pour être à la bonne place au bon moment. Mais surtout une façon d’être. «Je ne cache pas qui je suis, avec mes qualités et mes faiblesses, mes doutes parfois. J’essaie d’être sincère et de ne pas jouer un rôle, dit-elle. Je suis heureuse que ce message ait passé auprès des électeurs.» Dimanche soir, elle a pris le temps d’aller embrasser ses deux filles (4 et 2 ans) avant de rejoindre quelques membres du parti pour fêter cette victoire. Assermentée le 24 avril, elle entrera en fonction deux jours plus tard dans ce nouveau job de conseillère communale.
Un jour en français...
Son parcours politique a éclos dans l’activisme. Fille d’un biochimiste et d’une pasteure protestante, Mirjam Ballmer a grandi dans une famille ancrée à gauche. «On se déplaçait toujours en famille à vélo. A l’époque, ce n’était pas aussi courant que maintenant.» Mais c’est surtout son parrain, Martin Vosseler, qui éveillera une vocation. Ce médecin militant était le meilleur ami de Bruno Manser, l’écologiste qui luttait contre la déforestation à Borneo et disparu il y a vingt ans.
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus